
ATELIERS GRATUITS, ET OUVERTS À TOUS LES ÉTUDIANTS D'AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ
ÉLIGIBLE AU BONUS CULTURE
Où ?
Amphi Lacydon (2e étage), 63 Canebière, 13001 Marseille
Quand ?
Lundis soir, de 17h45 Ã 19h45
L'engagement aux ateliers Théâtre Canebière se fait sur ±ô'²¹²Ô²Ôé±ð.
Comment ?
Les ateliers seront menés par et et aboutiront sur une restitution en fin d'année.
Ouverture des inscriptions : mercredi 11 septembre à 18h
Début de l'atelier : Lundi 30 septembre
Atelier de ³Ù³óéâ³Ù°ù±ð dirigé par Carole Errante et Stephan Pastor.
20 séances pour expérimenter l’art théâtral, de la préparation physique et vocale jusqu’à la présentation publique.
« Avant que les histoires n’apparaissent, avant la fiction, avant les personnages, avant les mises en scènes, il y a l’apparition au plateau, là où tout commence… »
Avec Stephan, vous expérimenterez des exercices d'improvisations ayant pour objectif d'éveiller une attention active, en pleine conscience, qui participera à renforcer votre présence au plateau avant d’aborder le travail de texte. Quand le verbe naitra alors, il ne sera ni intellectuel ni explicatif, il sera ancré dans ce travail de l’attention.
Avec Carole, vous aborderez le plateau par le corps, le rythme, le tempo, le mouvement à la recherche d’une qualité physique presque chorégraphique, précise, aiguë, ciselée, à partir de laquelle s’inscrira la partition textuelle sans psychologie ni naturalisme.
Complémentaires, leurs sensibilités singulières vous permettront d’expérimenter deux approches différentes de l’art théâtral à la fois sensibles et engagées.
Deux visions et un même matériau : une pièce de Frédéric Sonntag écrite en 2012 et intitulée Georges Kaplan*.
Cette pièce puzzle en trois parties est une sorte de contre-fiction, de canular, d’enquête énigmatique qui met en scène trois groupes d’individus distincts : un groupe de jeunes activistes clandestins, un groupe de scénaristes hollywoodien et un mystérieux gouvernement invisible, tous réunis par la figure mystérieuse de Georges Kaplan.
Comédie d’espionnage sur la place de la fiction dans le monde d’aujourd’hui, sur les enjeux politique des mythes, des récits et des histoires, cette pièce questionne la notion même d’identité.
Qu’est-ce qu’une identité ? Qu’est-ce qu’un nom ? Qu’est-ce que ça représente ?
Comment toutes les fictions qui nous entourent et dans lesquelles on baigne avec le cinéma, la télévision, les séries, les médias, la publicité et qui ont même infiltrées le champ de la communication politique, ont-elles une influence sur nos imaginaires, nos comportements, nos représentations ?
En ce qu’il les soumet à l’épreuve de la représentation, le ³Ù³óéâ³Ù°ù±ð se présente comme une voie d’accès privilégiée aux questionnements identitaires. Par-là , il ne se contente pas d’interroger les identités, que ce soit pour les critiquer ou les légitimer : en les présentant comme fictives, il les dérange et en révèle le travail, collectif, de construction.
* Georges Kaplan est le nom d’un personnage dans le film d’Hitchcock, La mort aux trousses. C’est un personnage qui en réalité n’existe pas, une fausse identité, une coquille vide inventée par les services secrets, que tout le monde peut s’approprier et autour de laquelle tout le film se construit. Frédéric Sonntag s’en inspire comme point de départ de l’écriture de sa pièce
DIRECTION CULTURE ET SOCIÉTÉ
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